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Kulturerbe

Unsere Zeitschrift hat sich auch dem Anliegen verschrieben, kulturwissenschaftliche Forschungsergebnisse von Nachwuchswissenschaftlerinnen und -wissenschaftlern zu veröffentlichen. Wir freuen uns, dass Symposium culture@kultur mit dieser Ausgabe erstmals ein Forum wird, bei dem Doktorandinnen und Doktoranden ihre interessanten und innovativen Arbeiten einer internationalen Leserschaft bekannt machen, die keineswegs nur aus Frankreich und Deutschland, sondern z.B. auch – wie es die Statistiken über die Aufrufe unserer Online-Zeitschrift allein im letzten Jahr zeigen – aus Großbritannien, Österreich, Belgien, Polen, Belarus, Rumänien sowie anderen Ländern kommen.

Wir verdanken in diesem Fall zugleich die Anregung für das im Zentrum stehende Thema einer Gruppe jüngerer Forscherinnen und Forscher, die am Centre de Recherche et d’Études Germaniques (CREG), dem Zentrum für germanistische Forschungen der Universität Toulouse, unter konzeptioneller Leitung von Prof. Jacques Lajarrige seit mehreren Jahren diese Thematik aus verschiedenen methodischen Perspektiven ausgelotet hat. Die Forschungen mündeten schließlich im Jahr 2020 in eine Tagung, die hier nun in ihren Ergebnissen in Form eines Dossiers teilweise vorgestellt wird. Selbstverantwortet tragen Marion Garot und Solène Scherer stellvertretend für die Gruppe eine Einführung in das Thema vor, die zum einen etymologisch vorgeht, zum anderen die Thematik vor allem unter dem Aspekt der Inszenierungsformen problematisiert. Die verschiedenen Arbeiten erhalten damit eine konzeptionelle Klammer, mit einer ihr eigenen innovativen Herangehensweise.

Diese Konzeptualisierung der Formen der Inszenierung von Kulturerbe und seiner Bewahrung ist, ebenso wie die der Performanz, derzeit ein wichtiger Bestandteil kulturwissenschaftlicher Überlegungen. Da der Schwerpunkt hier auf der Konkretisierung dieser Formen der Inszenierung liegt, wird deutlich, dass die Bewahrung von Kulturerbe gewissermaßen in Formen gegossen wird, zu denen die Zuschauerinnen und Zuschauer über ihre Empfindungen Zugang finden, und dass sie auch andauernd eine Aktualisierung der Reflexion über ihre Bedeutung erfordert. Historiografie und Kunstgeschichte tragen daher dazu bei, den Reichtum und die Komplexität der Werke zu interpretieren.

Wir haben das Thema gern aufgenommen und mit weiteren Beiträgen ergänzt. Dazu gehört der Aufsatz von Jenny Ettrich, Doktorandin an der Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg, die der Frage nachgeht, welche Übertragungsprozesse seit dem 19. Jahrhundert dafür verantwortlich sind, dass das Werk der bekannten französischen Kinderbuchautorin Comtesse de Ségur Teil der Weltliteratur war, noch bevor sie und ihre Geschichten bzw. die reich geschmückten Bücher der Bibliothèque Rose zu einer Nationalikone in Frankreich avancierten. Die Spuren führen die Verfasserin vor allem nach Russland und in andere osteuropäische Kulturen.

Das Gespräch, das Patrick Farges mit dem Historiker und Architekturprofessor Gilles-Antoine Langlois zum kritischen Umgang mit dem Begriff patrimoine geführt hat, hebt bereits auf begriffliche Vorteile des Begriffs héritage ab, die diesen von dem im Französischen oft gebrauchten Begriff patrimoine unterscheiden. Besonders hervorgehoben wird auch im Gespräch, wie die zentrale Erfahrung von Gilles-Antoine Langlois in den Vereinigten Staaten (insbesondere in New Orleans) seine eigenen Auffassungen zum Thema grundlegend in Frage gestellt haben. Denn die Differenzen dieser Begrifflichkeiten bzw. ihre partiellen Übereinstimmungen werden besonders relevant, wenn man die Frage der Übersetzung in andere Sprachen stellt, somit auch ins Deutsche.

Die Problematik der Übersetzbarkeit steht im Zentrum des Glossars, für das die Verantwortlichen dieser Nummer, Patrick Farges und Dorothee Röseberg, als Autoren zeichnen. Sie plädieren dafür, Kulturerbe/héritage(s) als einen kulturwissenschaftlichen Schlüsselbegriff in heuristischer Absicht zu verwenden, um die vielen verzweigten Untersuchungsperspektiven aufzurufen, die mit der Geschichtlichkeit, den Formgebungen und Inszenierungsweisen des jeweils zur Debatte stehenden Erbes verbunden sind.

Symposium culture@kultur möchte mit diesem Heft die kulturtheoretische Diskussion zwischen deutschen und französischen wie auch anderen internationalen Forscherinnen und Forschern auf diesem sehr aktuellen Gebiet des (Welt-)Kulturerbes anregen, das nicht zuletzt durch postkoloniale Sichtweisen, aber auch – leider – durch Kriege und andere Formen von Gewalt und Zerstörung die Fragen des Schutzes von Kulturgütern auf den Plan ruft.

Héritage(s)

Parmi les objectifs que notre revue s’est donné figure celui de publier les résultats des travaux de jeunes chercheuses et chercheurs dans le domaine des sciences des cultures. C’est pourquoi nous sommes heureux que le présent numéro de Symposium culture@kultur accueille pour la première fois un dossier proposé par des doctorantes et doctorants présentant des travaux intéressants et novateurs. Ils peuvent ainsi toucher un public international car nos lectrices et lecteurs, comme l’indiquent les statistiques des consultations en ligne de la revue, appartiennent non seulement aux aires culturelles allemande et française mais aussi à la Grande-Bretagne, l’Autriche, la Belgique, la Pologne, le Belarus, la Roumanie, parmi d’autres pays.

L’objet de recherche retenu pour ce numéro a été proposé et défini par un groupe de jeunes chercheuses et chercheurs affiliés au Centre de Recherche et d’Études Germaniques (CREG) de l’université Jean Jaurès de Toulouse. Ce centre, dirigé par Jacques Lajarrige, explore ce thème depuis plusieurs années et l’aborde à partir de différentes orientations méthodologiques. Les recherches doctorales ont donné lieu en 2020 à un colloque final dont les résultats sont en partie exposés dans le présent dossier. Ce dernier a été conçu et agencé de façon autonome par ces jeunes collègues. L’introduction est rédigée par Marion Garot et Solène Scherer qui, au nom du groupe, développent d’une part des réflexions d’ordre étymologique et problématisent d’autre part la thématique choisie, spécialement sous l’angle de la mise en scène. Ce cadrage conceptuel permet de relier les articles les uns aux autres tout en préservant la spécificité de leurs approches respectives.

Tout comme celle de la performance, cette conceptualisation des formes de la mise en scène des héritages et de leur préservation occupe actuellement une place de tout premier plan dans les théories des sciences des cultures. L’accent étant mis ici sur la concrétisation de ces formes de la mise en scène, il apparaît clairement que la préservation des héritages se coule en quelque sorte dans des moules auxquels chaque spectateur accède par le biais de ses sensations, et qu’elle requiert aussi qu’il actualise la réflexion sur leur signification. Historiographie et histoire de l’art contribuent dès lors conjointement à en interpréter toute la richesse et la complexité.

Nous avons accueilli pour cette raison la proposition de dossier avec beaucoup d’intérêt et l’avons pour notre part complétée par trois articles. Jenny Ettrich, inscrite en doctorat à l’université Martin Luther de Halle-Wittenberg, présente dans un long article les mécanismes de la transposition et traduction des œuvres de la Comtesse de Ségur depuis le XIXe siècle ; son but est de démontrer dans quelle mesure ces mécanismes ont contribué à élever la production de cette célèbre autrice française au niveau de la littérature mondiale/Weltliteratur, et ce bien avant que la Comtesse de Ségur elle-même, ses histoires et ses livres richement illustrés dans la collection de la Bibliothèque Rose ne fassent partie du patrimoine national de la France. C’est surtout en Russie et dans d’autres aires culturelles est-européennes que J. Ettrich en décèle les traces.

Est inséré ensuite l’entretien qu’a mené Patrick Farges avec Gilles-Antoine Langlois, historien et professeur d’architecture, au sujet des précautions et de la distance à prendre vis-à-vis du concept de « patrimoine », terme fréquemment utilisé en français ; le recours au concept d’« héritage », en revanche, semble offrir de nombreux avantages. L’entretien met en évidence le rôle essentiel qu’a ici joué l’expérience que G.-A. Langlois a acquise aux États-Unis (et particulièrement à la Nouvelle-Orléans) et qui l’a incité à réviser ses positions. Les différences conceptuelles entre ces deux notions voire leurs convergences partielles sont en effet particulièrement significatives quand il s’agit de les traduire dans d’autres langues, notamment en allemand.

Cette question de la traductibilité est précisément au cœur du glossaire, dont les auteurs sont Patrick Farges et Dorothee Röseberg. Ils soulignent fortement la fonction heuristique d’« héritage(s)/Kulturerbe », qu’ils estiment être un concept-clef dans les sciences des cultures, et ils proposent de s’en servir pour convoquer les approches méthodologiques, diverses et complémentaires, qui sont reliées à l’historicité, l’agencement, les mises en scène de chaque héritage concerné.

Le vœu que formule ici Symposium culture@kultur est de susciter, parmi les théoriciennes et théoriciens des sciences des cultures en Allemagne, en France et au-delà, de nouvelles discussions autour du débat actuel sur la question du patrimoine (mondial) et de sa protection, une question qui est autant relancée par les études postcoloniales que, malheureusement, par la guerre, la violence et les destructions répétées.

eISSN:
2545-3858
Languages:
German, English, French